Doit-on mettre de la glace ou de la chaleur?
De façon générale, on met de la glace les premiers 48 heures suivant une blessure. Par la suite, on peut mettre de la chaleur.
Quand on se fait une blessure, disons à la cheville, il est important de mettre immédiatement de la glace pour diminuer l’enflure qui est en train de s’installer. C’est la phase aigüe et l’articulation dégage de la chaleur. La glace a un effet de vasoconstriction, c’est-à-dire qu’elle réduit la grosseur des vaisseaux sanguins et ainsi diminue l’apport de liquide au site de la lésion.
On utilise de la glace ordinaire ou, ce qui est préférable, un sac rempli de gel qui reste souple une fois gelé. On l’applique pendant environ 10 à 15 minutes maximum, et on peut répéter aux 2 heures.
Après 48 heures, si l’articulation est toujours enflée mais sa température est normale, on peut alors mettre de la chaleur. C’est la phase sub-aigüe ou chronique. La chaleur a un effet de vasodilatation, c’est-à-dire qu’elle dilate la grosseur des vaisseaux sanguins et qui, par le fait même, aide à drainer les liquides installés dans l’articulation.
On peut alors utiliser un sac magique ou des compresses d’eau chaude pendant 20 minutes. On peut répéter au 2 heures.
Quels sont les différents tests que le médecin peut me prescrire
Il y a différents tests que le médecin peut vous prescrire:
– Rayon-X: radiographie simple qui permet de voir principalement les os et de détecter une fracture, une luxation importante, une infection ou même un cancer
– Prise de sang: permet de vérifier s’il y a un processus inflammatoire
– Scintigraphie osseuse: c’est un examen nucléaire qui évalue la présence d’une tumeur, d’une infection ou même d’une fracture
– EMG: on implante en surface de petites électrodes le long du nerf et on évalue la conductivité nerveuse en faisant passer un petit courant à travers les électrodes. On évalue ainsi la vitesse à laquelle le courant passe pour vérifier s’il n’y a pas de bloquage ou de compression.
– CT Scan (ou tomodensitométrie osseuse): superposition d’images rayon-x pour former une image 3D du canal spinal entre autres. Permet de voir les os, les disques et les racines nerveuses.
– Résonnance magnétique (RMN): semblable au CT Scan mais plus précise au niveau des pathologies intra-discales. De plus, cette technique ne comporte pas de danger d’irradiation.